Le site Internet syrien Arabi 21 a annoncé que les troupes françaises étaient arrivées à Deir ez-Zor, en compagnie de quelques éléments des Forces démocratiques syriennes (FDS).
Selon ce rapport, les forces françaises sont passées par la région pétrolifère d’al-Jafra située dans le désert d’Aqeedat pour arriver jusqu’au village de Kamol-Atallah situé au nord-est de la ville de Deir ez-Zor.
Hussein al-Bassi, un ancien membre de la Coalition des négociations syriennes (CNS) a déclaré dans son entretien avec Arabi 21 que l’objectif poursuivi par les Français était de pérenniser la présence de leurs forces en Syrie et de montrer qu’ils sont des acteurs influents pour ce pays et pour son avenir.
Al-Bassi a indiqué aussi que l’arrivée des troupes françaises à Deir ez-Zor s’était faite avec l’aval de la prétendue coalition internationale de « lutte contre le terrorisme » et aussi après que plusieurs dirigeants kurdes se soient rendus en France. Il ajoute que la France jouera un rôle majeur dans la solution politique finale à la question syrienne.
Al-Bassis a ajouté que la France était à la recherche d’une région pour exercer son influence et son rôle international d’antan. Et que les miliciens kurdes, eux, cherchaient un nouveau garant après l’effacement du bon parrain, l’Amérique.
Les forces françaises sont actuellement présentes dans cinq régions du nord de la Syrie : dans les hauteurs de Kobané, Aïn al-Arab, la région de Sarin, la cimenterie Lafarge, le village de Kharab-e-Eshq et la région d'Aïn-Issa en banlieue de Raqqa.
Des témoins oculaires ont vu ces forces françaises entrer au champ pétrolier d’al-Jafra puis s'installer dans le désert d'Aqeedat et enfin dans la localité d’al-Thour.